20 décembre 2006
Non merci Monsieur Pujadas!
Que les choses soient claires, je ne vais pas remettre en cause le débat classique : "Faut-il perpétuer le mythe du Père Noël ?". Je prends en compte le postulat qui est que des enfants croient dur comme fer au Père Noël. Ce message est donc un message ouvert à la direction éditoriale et générale de France 2 (et accessoirement David Pujadas car je sais qu'il vient sur ce blog...)
Les médias ont évidemment une responsabilité morale et annoncer de telles nouvelles peut avoir de graves répercussions sur les relations parents-enfants. Cela peut être vécu comme une trahison par l'enfant et à terme totalement ravager des relations familliales ! Cette information divulguée par Mr Pujadas atteint ici le paroxisme de l'immoralité absolue. Mettons nous à la place d'un enfant....Comment vivriez vous un tel mensonge qui vient de surcroît des personnes en qui vous avez une confiance aveugle?! Très mal sûrement. Et l'enfance est la période où se forge le caractère instrinsèque du futur citoyen.
Je semble certes un peu alarmiste (un peu alors...) mais à l'heure où la France est la première consommatrice d'anti-dépresseurs ce serait totalement dommage d'envoyer nos enfants chez le psychiatre si tôt!
19 décembre 2006
La Grande Désillusion (chapitre 3)
Privatisation:
On parle de privatisation lorsque l'Etat cède à des investisseurs privés des entreprises jusque là nationales. Toujours selon l'auteur la privatisation en soi n'est pas une mauvaise chose. Certains secteurs seront mieux gérés dans le privé que dans le public. L'Etat doit, dit-il, rester dans son rôle et ne pas se détourner de ce qu'il doit faire. Je suppose qu'il parle de la justice, la sécurité et l'éducation entre autres.
Le problème est qu'en privatisant trop vite et en ne stimulant pas l'arrivée de concurrents, ces "fast-privatisation" ont favorisé l'apparition de monopoles privés. Ce monopole cherche évidemment à conserver cette position et un des moyens pour y arriver est la corruption politique. L'autre effet pervers est d'avoir mis de nombreuses personnes au chômage. Et s'il n'y a pas d'entreprise concurrente pour les ré-embaucher, ces personnes restent au chômage.
Libéralisation:
Libéraliser signifie supprimer l'intervention de l'Etat sur les marchés financiers ainsi que supprimer les barrières commerciales. L'objectif est de faciliter la création d'entreprise. Or, l'esprit entrepreunarial est quasiment absent des pays en développement. Cela est dû au faible niveau d'éducation et l'accès au prêt beaucoup trop restrictif. En effet on ne prête qu'aux riches alors que ce sont les pauvres qui en auraient le plus besoin.
De plus comme il a été remarqué dans les deux premiers chapitres: quel est l'intêret pour les pays en développement d'attirer les grandes entreprises sur leur territoire, alors que leurs entreprises nationales ne peuvent pas encore rivaliser? Pourquoi demander à un bébé de courir alors qu'il ne sait même pas marcher?! Les pays riches, à l'époque où eux même se développaient, comprennaient totalement ce raisonnement et avaient supprimés les barrières à l'exportation mais protégés les industries nationales en limitant les importations. L'avantage comparatif ne joue donc que dans un seul sens certes mais au moins la nation peut se développer plus sûrement. Le FMI a donc imposé au Kenya, à l'Argentine (etc...) des politiques que les Etats-Unis eux-mêmes n'auraient pas voulus s'auto-appliquer.
C'est donc des erreurs de calendrier et de prévision qui sont ici pointés par Stiglitz. Il ne remet pas en cause la mondialisation et ses bienfaits (du moins pour les pays riches) mais il veut montrer que chaque pays doit d'abord se développer à son ryhtme avant de subir la concurrence internationale. Les politiques du FMI ont encore plus affaiblies l'Afrique et l'Amérique du Sud ce qui les met donc en position d'infériorité par rapport aux Etats-Unis et les oblige à accepter quasiment toutes les proposition du FMI si elles veulent obtenir des prêts.
La Chine, par exemple, l'a bien compris et s'est développé plus en autharcie et elle est désormais en passe de relever le défi de la mondialisation. D'autres pays asiatiques tels que l'Indonésie, la Thaïlande ont eu beaucoup plus de difficultés. Ce sujet sera donc abordé dans le chapitre quatre : "La crise asiatique".
14 décembre 2006
La Grande Désillusion (chapitres 1, 2)
Je viens de commencer la lecture du livre de Joseph Stiglitz : "La Grande Désillusion". Cet ouvrage traite des problèmes de la mondialisation (sur les plans économiques et commerciaux) et des institutions qui la représentent : le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale
J'ai pour l'instant terminé les deux premiers chapitres qui présentent le FMI et la Banque Mondiale:
Le FMI est l'organisme chargé d'assurer la stabilité économique mondiale, tandis que la Banque Mondiale prête de l'argent aux pays en développement qui en ont besoin pour (re)construire le pays. Stiglitz, qui a été vice-président de la Banque Mondiale entre 1997 et 2000, attaque surtout le FMI (dont le bâtiment est situé juste en face de celui de la Banque Mondiale). Il accuse ses dirigeants et économistes d'avoir un point de vue très (trop) tranché sur le système financier mondial. En effet, pour ces acteurs, le seul moyen de redresser une économie est de libéraliser les secteurs les plus vivaces du pays et d'appliquer des politiques d'austérité. Or, les pays les plus pauvres ont le plus souvent des difficultés internes et ce n'est pas en ammenant une concurrence internationale puissante que cela va aider le pays. Stiglitz dénonce ce "one-best way" économique. Des pays comme l'Ethiopie, le Botswana, le Kenya et la Corée du Sud en sont les principales victimes. Les solutions apportés pas le FMI n'ont jamais tenues compte des "spécificités" locales. Et il est évident qu'un recette qui fonctionne dans un pays A ne fonctionne pas forcément dans un pays B.
Alors, me direz-vous, pourquoi les pays en développement ne se tournent-ils directement pas vers d'autres organisations tels que l'Union Européenne ou la Banque Mondiale? Tout simplement parce que ces organisations doivent avoir l'accord du FMI pour prêter de l'argent aux pays en développement. Et le FMI est très influencé par......les Etats-Unis.
Je mettrai à jour ce message au fur et à mesure de ma lecture. N'hésitez pas à me faire pas de vos remarques et précisions.
11 décembre 2006
Le principe de Peter
La solution pour ne pas en arriver là: Ne pas refuser la promotion mais tout faire pour ne pas se la voir proposé!
Cet ouvrage est interessant de part ses idées et la thèses qu'il avance. Néanmoins il manque serieusement de fond scientifique. Peter est parti de faits pour illustrer sa thèse ; le problème est que les faits peuvent êtres tournées dans tel ou tel sens pour justifier sa thèse.
Ce livre est donc un bon passe temps et un bon point de départ pour illustrer l'incompétence au travail et même ailleurs.
10 décembre 2006
La fin des redoublements ?
En effet, il semble qu'il ne soit pas bénéfique pour les élèves. Le niveau des élèves français est juste au dessus la moyenne. Des pays comme la Norvège et le Japon sont en tête du classement des meilleurs élèves et le redoublement n'existe pas dans ces pays. De plus, le redoublement coûte cher. Un lycéen français coûte 7000 € par an. Imaginez 7000€ multipliés par le nombre de redoublants !
Après avoir lu quelques articles sur le sujet je pense finalement que la suppression du redoublement en France serait une bonne idée mais avec une condition obligatoire : si l'élève est présent à tous les cours l'année (à part les absences justifiés) il doit pouvoir accéder à la classe suivante.
Les avantages :
- une diminution des dépenses par étudiant
- une motivation supplémentaire pour assister aux cours
- moins de "séchages" c'est aussi moins de jeunes dans la rue et donc moins de risque "d'auto-éducation"
Mes amis, Mes amours
Je viens de terminer le 7ème roman de Marc Levy : "Mes amis Mes amours".....et je suis triste de vous annoncer que j'ai été très déçu. Après avoir apprécié "Et si c'était vrai", "Où es tu?" et "Sept jours pour une éternité", j'ai l'impression que Marc s'est endormi sur ses lauriers. "Vous revoir" (suite de "Et si c'était vrai") était déjà limité au niveau du scénario mais "Mes amis Mes amours" ne comporte aucune d'histoire du tout! Pendant plus de 400 pages j'ai attendu un début d'action qui n'est finalement jamais arrivé. Voici le synopsis:
"Quand deux pères trentenaires réinventent la vie en s’installant sous un même toit, ils s’imposent deux règles impossibles : pas de baby-sitter et aucune présence féminine dans la maison…
Dans le "village français", au cœur de Londres, une histoire d’amitié, des histoires d’amour – les personnages d’une comédie déjantée entre les mains de Marc Levy… " (source: Amazon.fr)
Les noms des personnages sont toujours aussi "bateaux": Antoine, Mathias, Audrey, Sophie...Ne vous inquiétez pas je n'ai rien contre ces prénoms mais je trouve que pour ce roman, cette "généricité" des prénoms reflète bien la "généricité" du livre lui-même. Je pourrais comparer ce 7ème roman de M.Lévy à un médicament générique : La copie d'un original qui remplit effectivement sa tâche (on passe tout de même un moment assez agréable) mais qui n'apporte rien de nouveau. Je ne vais pas vous dévoiler la fin mais tout ce que je peux dire c'est qu'on reste sur sa faim...
Si vous voulez lire un livre dans la veine du Marc Levy "d'avant" tournez-vous vers Guillaume Musso avec "Et après" ou "Sauve-moi". Je souligne le "ou" car la lecture d'un seul de ses romans suffit...le deuxième n'apportant encore une fois rien de plus par rapport au premier et réciproquement. Néanmoins ils valent plus le coup (d'après moi) que le dernier Marc Lévy.
Présentation du Blog
Bonjour,
J'ai crée ce blog dans le cadre du module "Communication" du Master 1 MIAGE. Après une période de réflexion très poussée, j'ai décidé de faire simple en ce qui concerne le sujet de ce blog. Il traitera tout simplement des sujets qui m'interessent...après tout, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Ce blog abordera donc des sujets tels que l'informatique, la gestion, les organisations, la politique, les questions de société, l'actualité... Je présenterai aussi des sujet plus "légers" comme la musique, la lecture et la télévision entre autres.
Concrètement ce blog se veut être un lieu de présentation et d'échanges d'idées et d'opinions... une sorte de "Opinion Management" (....rien que ca)
Je vous souhaite une bonne lecture.